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Ci-après l'article paru dans Data News le 28/08/2007
Centric propose un contrat aux employés restants d'Apem
28 août 2007 -- Stefan Grommen
Centric propose un contrat aux derniers employés de l'entreprise Apem en faillite, pour lesquels aucune solution n'avait encore été trouvée. Ce groupe d'employés menaçait d'entreprendre une action en justice.
Centric propose à présent un contrat aux 49 (certaines sources parlent de 54) collaborateurs hébergés chez MIS Schelle. MIS Schelle est cette nouvelle entreprise créée après le rachat d'Apem, mais qui a été elle-même déclarée en faillite peu après, de sorte que les 49 employés se sont retrouvés à la rue. Résultat: les syndicats ont annoncé qu'ils en appelleraient à la justice.
Aujourd'hui, Centric déclare avoir préparé un nouveau contrat. "Après une période de transition difficile - entre autres parce que différents contrats conclus avec des clients étaient venus à échéance avant même la faillite -, Centric a à présent aussi trouvé une solution pour ces derniers 49 ex-employés d'Apem." Et d'ajouter: "Pour convaincre ces personnes d'accepter l'offre, Centric leur propose même de verser leur salaire d'avant la période de transition."
Kathleen Maes, secrétaire syndicaliste, a réagi ainsi à nos collègues de Computable: "Chaque emploi est évidemment le bienvenu. On regrettera cependant que les travailleurs aient dû patienter un mois. Le directeur, M. Sanderink, ne réagit qu'après que ces gens aient par trois fois mis l'entreprise en demeure par voie de lettre recommandée. Ils ont dû réclamer trois fois du travail et leur salaire." Pour Maes, il est douteux que ces personnes veuillent encore travailler pour Centric.
Elle déclare par ailleurs que la faillite de MIS Schelle pourrait avoir des suites juridiques: "Comme Centric n'a jamais inscrit son personnel auprès du service national de la sécurité sociale, ces gens étaient de ce fait des travailleurs au noir. Centric s'est rendue coupable de faits punissables. Tout dépend à présent du degré de rigueur dont veut faire preuve le gouvernement belge vis-à-vis de cette entreprise."