La fin d'Orqua

Les fondateurs d'Orqua disent adieu à Centric
8 novembre 2007 -- Stefan Grommen

David Van Waesberghe et son épouse Nancy Steels, administrateurs délégués d'Orqua, Centric Managed Services Antwerp et Centric Managed Services Brussels, ont annoncé leur départ. "Curateurs, avocats, arrangements,... Ce n'est pas là notre tasse de thé."

David Van Waesberghe et Nancy Steels quitteront Centric le 31 décembre 2007. "Nancy et moi, nous sommes des entrepreneurs", déclare franchement Van Waesberghe. "Nous avons fondé Orqua en 1998 dans le garage de mes parents. L'entreprise a connu un succès inespéré. L'an dernier, alors que nous attendions la naissance de notre fille Véronique, nous avons décidé de vendre Orqua à Centric, une société faisant elle aussi la part belle à l'esprit d'entreprise. Le but était de pouvoir travailler à un autre niveau."

Durant les 12 premiers mois qui ont suivi la reprise, la situation fut assez calme, sans grand changement. Mais ensuite, toute l'affaire Apem a littéralement bouleversé la vie de Van Waesberghe et Steels. "Nous ne faisions plus ce que nous aimions faire, c'est-à-dire nous trouver parmi le personnel et avoir des contacts avec les clients. Ces derniers mois, nous devions au contraire passer notre temps avec des curateurs et des avocats."

De plus, le fonctionnement au sein de la structure d'une grosse société ne semblait pas convenir au couple. "Nous n'avions jamais travaillé pour un employeur. Si l'entrepreneur que vous êtes, se retrouve subitement avec deux étages au-dessus de la tête, il vous faut parfois accepter la volonté de quelqu'un d'autre et effectuer des choses contre votre gré." Est-ce là une flèche décochée en direction de Gerard Sanderink, l'autoritaire CEO de Centric? "J'ai trop de respect pour l'entrepreneur qu'est Sanderink. Il ne nous a jamais barré la route. Mais avec un peu de recul, nous nous rendons compte qu'au sein de Centric, il règne une autre culture que chez Orqua. Nous étions probablement plus 'soft', plus flamands..."

Une deuxième Orqua
Chez Centric, des négociations seraient déjà en cours quant à un successeur possible. Ce dernier devrait être également bientôt présenté à Van Waesberghe et Steels. "Car nous nous entendons très bien avec les gens de l'ex-Orqua, de Gecotec et d'Apem."

Le duo envisage à présent son avenir dans un autre secteur. "Nous sommes actifs depuis 5 ans déjà dans une petite entreprise d'immobilier, Castello Rioja. Nous allons l'étendre. Je continue d'ailleurs à étudier: je suis un 'master in real estate'." Le secteur IT leur paraît en tout cas bouché pour un certain temps. "Je ne vais certainement rien entreprendre qui aille à l'encontre de mon contrat. En outre, comme Orqua a été une réussite, j'ambitionne de d'en créer une deuxième."

Van Waesberghe est réconforté par les réactions qui ont suivi son annonce aux collaborateurs. "Chez nous, les gens ont toujours dû travailler très fort. Je pensais parfois que nos collaborateurs nous haïraient à cause de cela. Mais à l'annonce de notre départ, c'était vraiment la désolation qui régnait. Et les nombreuses réactions dont nous avons fait l'objet par après, témoignaient de beaucoup de respect."

Citation :

Une deuxième Orqua

Chez Centric, des négociations seraient déjà en cours quant à un successeur possible. Ce dernier devrait être également bientôt présenté à Van Waesberghe et Steels. "Car nous nous entendons très bien avec les gens de l'ex-Orqua, de Gecotec et d'Apem."

Le duo envisage à présent son avenir dans un autre secteur. "Nous sommes actifs depuis 5 ans déjà dans une petite entreprise d'immobilier, Castello Rioja. Nous allons l'étendre. Je continue d'ailleurs à étudier: je suis un 'master in real estate'." Le secteur IT leur paraît en tout cas bouché pour un certain temps. "Je ne vais certainement rien entreprendre qui aille à l'encontre de mon contrat. En outre, comme Orqua a été une réussite, j'ambitionne de d'en créer une deuxième."

Van Waesberghe est réconforté par les réactions qui ont suivi son annonce aux collaborateurs. "Chez nous, les gens ont toujours dû travailler très fort. Je pensais parfois que nos collaborateurs nous haïraient à cause de cela. Mais à l'annonce de notre départ, c'était vraiment la désolation qui régnait. Et les nombreuses réactions dont nous avons fait l'objet par après, témoignaient de beaucoup de respect."

Source :

http://www.datanews.be/fr/news/90-62-15183/les-fondateurs-d-orqua-disent-adieu-a-centric-.html

No comment ...

Ouaip, le marché de l'IT est "bouché", en effet... surtout quand j'entend "consultancy" "holding" ... que des trucs qui me herissent le poil grave.

Cela dit, c'est tellement bouché que j'ai changé de branche, et changé de branche FOREVER ! même que j'envisage d'acheter un Apple pour mon usage perso. j'ai vraiment perdu la foi dans l'"IT" aussi, IT qu'on appelait y'a pas si longtemps "informatique", contraction de "information" et "automatique". mais c'est vrai que AïlleThi" ça pète vachement plus fort, ça claque comme un fier etendard au vent !

Avant, l'informaticien etait un gars terriblement competent, pas grand, boutonneux, avec des lunettes en cul de bouteille, miope comme une taupe, incapable de s'approcher a moins de 400 metres d'une nana sans rougir. mais super competent.

Heureusement, les temps ont changé ! desormais, c'est le language soigné et "approprié" qui fait la difference.

Exemple :

"je gère une petite equipe informatique chargée du support client".

Tout le monde a compris, c'est sur, mais finalement, reprononcez cette phrase plusieurs fois, et avouons le : ça pue ! ... alors que :

"Je suis dans l'Aille Thi, en tant qu'accahoute manadjeure pour optimaliser le helpdesk du hende youseur" .... merde, c'est quand même autre chose ! la t'es pris au serieux, grave ! surtout quand t'as en plus le bon gout de rouler en A4 TDI 90 chevaux en leasing avec enjoliveurs en vrai plastique et avec une rolex platine made in singapour ! LA vrais CLASSE

D'ailleurs, y'a d'autres trucs comme ça a traduire qui font partie du "IT language" et du language des affaires, entres autres, j'en ai deux :

"Holding" : dispositif destiné a niquer et contourner la legislation, ancien terme, page 2058 du larousse non illustré : " voir a magouille, arnaque, bidouille, truanderie"...

"Consulting" (Consultancy, ça semble plus mieux encore) : l'art et la manière de faire du vent avec des termes en rosbeef et avec un accent tres "in". necessite le dernier GSM, un pocket PC est un plus, même si on s'echange encore des cartes de visite bon marché "produites au domaine" pour sa communication. des connaissances technique moisies depuis 1995 ou un texte appris par coeur est de rigueur. pas besoin de comprendre, on s'en fout. le but est d'expliquer au client ce qu'il sais déja de façon a lui trouver le besoin qui lui changera pas la vie mais qui va lui couter un max de pognon pour que dalle et aucun retour sur investissement, au contraire ! la manipulation habile de Powerpoint représente un gage de serieux. pas d'Excel, a reserver a certains "account manager" qui ont la un parfait outil pour remplir leurs journées.

nota : l'anglais pratiqué dans l'IT présente la particularité d'etre rigoureusement incomprehensible des Anglais de souche ou des Americains. on appelle ça alors "language superclasse a usage local"

Etant donné que l' informatique commence a etre la chasse gardée de ces gens la, je crois que c'est effectivement super bouché...

Arnault, on se caaaalme !

mdrrrrrrrrrrrrrrrrr Arnault